Que faut-il attendre du sommet action climat de l’ONU ?
Chaque minute compte pour agir contre la crise climatique. L’inertie des dirigeants politiques doit prendre fin.
Le 23 septembre, le Secrétaire général des Nations unies António Guterres a convié les pays du monde entier à New York pour un “Sommet Action Climat”. Ce sommet intervient alors que le dérèglement climatique fait peser des menaces profondes sur la vie de communautés entières, sur leurs droits fondamentaux et sur la biodiversité. Les canicules de l’été, l’ouragan Dorian aux Bahamas ou le cyclone Kenneth au Mozambique, les feux de forêts dans l’Amazonie en sont les dernières illustrations.
Pourtant, les chef.fe.s d’État et de gouvernement regardent encore ailleurs. Les objectifs climatiques de la très grande majorité des pays, et en premier lieu les plus émetteurs, sont largement insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1.5°C. En France, les mesures nationales pour enrayer la crise climatique le sont tout autant. Le Secrétaire général de l’ONU, rejoignant ainsi les cris d’alarmes des scientifiques et des mobilisations citoyennes mondiales, a appelé les pays à sortir de leur zone de confort. C’est pourquoi ce sommet doit marquer la fin de l’inaction des gouvernements, avant la COP25 et en vue de l’échéance politique de 2020, date à laquelle ils devront avoir rehaussé leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Ce tournant doit aussi se refléter en France, qui décroche de ses objectifs climatiques depuis deux ans, et dans l’Union européenne, qui doit se remettre urgemment sur une trajectoire compatible avec l’Accord de Paris.
Les ONG membres du Réseau Action Climat et ses partenaires présentent donc leurs attentes sur 4 chantiers précis, sur lesquels la France devra rendre des comptes lors du sommet.
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