COP30 : les plans climat des Etats sont-ils à la hauteur ?
Depuis l’Accord de Paris de 2015, les États doivent soumettre tous les cinq ans leur plan climat, appelé contribution déterminée au niveau national (CDN).

Ces plans détaillent les efforts prévus pour limiter le réchauffement climatique, et les prochains sont attendus d’ici septembre. À l’approche de la COP 30, l’enjeu est crucial : sans ambition renforcée, la planète se dirige vers un réchauffement d’environ 3 °C, bien au-delà du seuil critique de +1,5 °C.
Des plans climat nationaux crédibles pour rester dans les clous de 1,5 °C
Actuellement, le monde se dirige vers un réchauffement d’environ +3°d’ici la fin du siècle (1). C’est pourquoi, il est impératif de réduire les émissions mondiales de moitié d’ici 2030, par rapport à leur niveau de 2019, avec une baisse significative dès 2025 pour respecter l’Accord de Paris (2). En 2023, le premier Bilan mondial adopté lors de la COP28 a confirmé l’urgence : les plans climat nationaux actuellement en vigueur sont collectivement insuffisants pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement à 1,5°C. Face à ce constat, tous les pays sont appelés à soumettre de nouvelles contributions plus ambitieuses d’ici la COP30 afin de se réaligner avec l’Accord de Paris.
Ces feuilles de route nationales sont indispensables : elles permettent de planifier les politiques nationales et locales à mettre en œuvre, d’identifier les besoins de financements, et d’inspirer des plans de transition juste, adaptés aux réalités et spécificités de chaque pays. Ces efforts pour accélérer la lutte contre les changements climatiques sont en réalité bénéfiques pour l’économie mondiale et le développement des pays. Selon une analyse de l’OCDE et du PNUD présentée en mars 2025, renforcer les CDN aura un impact positif sur le PIB mondial (+0,2% du PIB en 2040, +3% du PIB en 2050 et +13% en 2100). D’ici 2050, 175 millions de personnes pourraient sortir de la pauvreté grâce au développement économique et social permis par des politiques climatiques plus ambitieuses. Des millions de décès prématurés liés à la pollution d’air pourraient également être évités (4,2 millions en 2019 liés à la combustion d’énergies fossiles).
5 enjeux majeurs derrière ces plans climat nationaux
Pour que ces contributions permettent d’impulser et accélérer les transformations nécessaires dans chaque pays et renforcer nos chances collectives de respecter la limite d’1,5°C de réchauffement d’ici la fin du siècle, il est indispensable qu’elles respectent plusieurs critères fondamentaux. Le 1er bilan mondial adopté fin 2023, appelle les États à réduire plus fortement leurs émissions pour limiter le réchauffement à 1,5 °C. Le Bilan souligne aussi l’importance d’agir rapidement dans les domaines les plus cruciaux pour faire face à la crise climatique, notamment les combustibles fossiles, les énergies renouvelables, les transports et les forêts, et à renforcer leurs efforts pour accroître la résilience face aux impacts climatiques.
1er enjeu – Des objectifs climat nationaux renforcés à horizon 2035, notamment dans les pays du G20.
Tous les États s’engagent à renforcer leurs objectifs climat à horizon 2030 et 2035 afin de s’aligner avec l’objectif de ne pas dépasser 1,5°C. Ces objectifs doivent être absolus et concerner toute l’économie nationale, pas uniquement certains secteurs d’activité. Même si les efforts d’atténuation doivent être renforcés dans toutes les CDN une attention particulière est portée aux pays du G20. Ces derniers représentent 80% de la consommation d’énergie mondiale et sont à l’origine de plus de 80% des émissions mondiales de CO₂ liées à l’énergie (3).
2eme enjeu – Des objectifs sectoriels pour décarboner les secteurs les plus émetteurs de Gaz à Effet de Serre (sans recourir aux fausses solutions)
Tous les États doivent accélérer les efforts de décarbonation des secteurs à fortes émissions comme la production d’électricité, les transports (y compris maritime et aérien), l’acier, le ciment, l’agriculture et les systèmes alimentaires ou encore l’aluminium.
Il s’agit là de prévoir de vrais plans de transition pour les secteurs, sans recourir aux fausses solutions. C’est un point majeur et déterminant : dans quelle mesure les contributions des États vont-elles s’appuyer sur des technologies de captation et de séquestration du carbone pour atteindre leurs objectifs sans faire de véritables efforts de réduction d’émission ? Les COP regorgent de lobbyistes prêts à défendre le rôle majeur de différentes technologies qui permettraient d’absorber ou compenser la pollution, et donc continuer à polluer. Actuellement, les secteurs les plus polluants préfèrent investir dans des technologies coûteuses et peu matures pour capter le carbone plutôt que de réduire véritablement leur empreinte et agir à la source du problème.
3eme enjeu – Planifier la sortie (juste et équitable) des énergies fossiles
A la COP28, les États se sont mis d’accord pour progressivement se désintoxiquer des énergies fossiles mais cela n’est pas suffisant. Il est indispensable que les États planifient désormais de manière opérationnelle comment réduire l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz à l’échelle de l’économie qui soient alignés sur l’objectif de zéro émission nette d’ici 2040 au plus tard pour les pays développés, et d’ici 2050 au plus tard pour les pays en voie de développement. En revanche, certaines décisions devraient s’imposer dès maintenant et partout : par exemple l’arrêt immédiat de toute nouvelle construction de centrales à charbon, gaz et fioul, incompatibles avec le seuil de réchauffement d’1,5°C.
Cette planification à moyen et long terme est indispensable pour assurer une transition juste pour les travailleurs et travailleuses et les secteurs concernés, et une diversification des modes de production d’énergie. Cela implique de prévoir des dispositifs de “transition juste” pour accompagner au mieux les travailleurs et travailleuses, anticiper leurs reconversions, et celles des territoires concernées. Il faudra également s’assurer que les mesures déployées sont justes, et ne se répercutent pas sur les factures des ménages qui n’en ont pas les moyens.
Enfin, planifier la sortie des énergies fossiles implique de planifier en parallèle la réorientation des investissements vers l’efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables. Le Bilan Mondial adopté en 2023 recommande de tripler la capacité mondiale en énergies renouvelables d’ici 2030 et doubler le taux annuel moyen d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030, le tout au niveau mondial (4).
4eme enjeu – Des financements nationaux et des financements nord-sud adaptés et suffisants
Dans tous les pays se pose la question de comment financer ces plans : comment mobiliser les flux financiers, publics, privés, adaptés et pérennes pour favoriser et sécuriser les investissements nécessaires pour construire des digues, restaurer les écosystèmes, renforcer la production d’énergie renouvelable ? Quels budgets et quels dispositifs déployer pour assurer la transition juste dans les secteurs d’activité concernés ?
Pour les pays en développement et les moins responsables du réchauffement climatique se pose la question du soutien des pays développés : à la fois les volumes de financements (actuellement très insuffisants) et les instruments financiers proposés. Pour de nombreux pays déjà très endettés ou pour des politiques non-rentables mais indispensables, le financement doit provenir sous forme de subventions, pas de nouveaux prêts. Ils sont nombreux à conditionner l’atteinte de leurs objectifs climat à un soutien financier international.
5e enjeu – Protéger les écosystèmes et les savoirs autochtones
Ces plans doivent penser de manière intégrée la protection du climat et la protection de la nature qui sont intrinsèquement liés. On ne peut pas protéger efficacement le climat et baisser les émissions tant que le modèle agricole est fortement émetteur de gaz à effet de serre, tant que la déforestation fait des ravages, tant qu’on laisse se dégrader les écosystèmes qui pourraient naturellement capter du carbone. Il faut que les États réduisent massivement les émissions, arrêtent de saccager les forêts, et mettent tout en oeuvre pour restaurer les écosystèmes dégradés. On ne pourra y arriver sans s’appuyer sur les savoirs et savoir-faire précieux et ancestraux des Peuples Autochtones qui sont les premiers protecteurs des terres et des forêts.
Seulement 22 États ont soumis leur plan climat en amont des négociations à Bonn ! Que faut-il en retenir ?
À ce jour, seules 22 CDN ont été soumises (5), et 90% des États n’ont pas respecté la date limite de dépôt initiale, fixée au 10 février 2025. Parmi les retardataires, des puissances très attendues comme l’Union Européenne, la Chine ou encore l’Inde. Une avalanche de soumissions est attendue d’ici septembre.
L’Union européenne n’a toujours pas publié sa contribution, un rôle à jouer pour la France
Dans un contexte où les États-Unis ont annoncé leur retrait de l’Accord de Paris, l’Union européenne est appelée à jouer un rôle de leadership renforcé, ce qui commence nécessairement par sa propre CDN mais aussi sa capacité à créer un effet d’entraînement auprès des autres pays du G20. Malgré ce rôle majeur, elle n’a toujours pas publié son plan climat car les négociations sur l’objectif climat européen 2040 patinent. Ce serait un comble que la France, gardienne de l’Accord de Paris, soit le pays qui freine l’indispensable ambition européenne sur le climat.
Ce qui bloque ?
L’objectif climat 2040 européen, celui-ci n’est toujours pas fixé, alors qu’il permettrait à la fois de préciser la trajectoire entre 2030 et 2040 de l’Europe en vue d’atteindre la neutralité climatique à horizon 2050, objectif déjà adopté par l’Europe. La proposition de la Commission de viser une baisse de 90% des émissions de CO2 par rapport à 1990 ne fait pas l’unanimité. La Commission européenne attend le soutien explicite des États membres, dont celui de la France qui se fait attendre.
Il est indispensable que la France se positionne rapidement en faveur de l’objectif de réduction de -90% et n’intègre pas de demande de “flexibilité” (compensation carbone pour atteindre l’objectif plutôt de réductions d’émissions) dans l’objectif européen. Ce serait un comble que la France, gardienne de l’Accord de Paris, soit le pays qui freine l’indispensable ambition européenne sur le climat. Pour aller plus loin, voir les propositions du Réseau Action Climat sur l’objectif 2040 que l’Europe devrait se fixer pour faire sa juste part de l’effort.
Le Brésil, le pays-hôte de la COP30, publie un plan climat incomplet notamment sur la sortie des énergies fossiles (6)
Le Brésil est le pays-hôte de la COP mais aussi le 5ème plus gros émetteur de Gaz à effet de serre au monde (2021). Sa trajectoire climatique est donc très attendue. Le 13 novembre 2024, le Brésil est devenu le deuxième pays, et le premier du G20, à soumettre sa contribution nationale à la CCNUCC (la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Mais ses objectifs de réduction des émissions sont loin d’être alignés avec une trajectoire de réchauffement en deçà d’1,5°C.
Le détail du plan brésilien
Des objectifs de réduction d’émission conditionnels : le Brésil vise une réduction de 59 % à 67 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2035. Cela reste bien au-dessous du niveau recommandé par l’Observatório do Clima. Par ailleurs, le Brésil annonce une fourchette large plutôt qu’un objectif précis car le Brésil souligne que toute ambition au-delà de la limite basse (59%) de son objectif d’atténuation dépendra des activités sur le marché du carbone dans le cadre de l’Article 6 de l’Accord de Paris. Ce flou est préoccupant et soulève plusieurs inquiétudes, notamment parce qu’aussi récemment qu’à la fin 2024, des communautés autochtones en Amazonie ont dénoncé l’absence de consultation par le gouvernement brésilien dans le cadre d’accords lucratifs de vente de crédits carbone à des multinationales.
Un plan trop flou contre la déforestation. La majorité des émissions du Brésil proviennent de la déforestation et de l’utilisation des terres. Le Brésil a la lourde responsabilité de stopper et inverser le cours de la déforestation avant d’atteindre le point de bascule et que les forêts brésiliennes libèrent plus de carbone qu’elles n’en stockent. Si le président Lula s’est engagé sur un objectif zéro déforestation d’ici 2030, celui-ci n’apparaît pas dans la feuille de route qui prend surtout des mesures contre la déforestation illégale. Selon l’Observatorio do Clima, la déforestation pourrait donc rester élevée d’ici 2035. Alors que les terres gérées par les Peuples Autochtones et d’autres zones protégées stockent des quantités importantes de carbone, la contribution du Brésil ne renforce pas la sécurisation des droits fonciers des Populations Autochtones.
Pas de plan de sortie des énergies fossiles. La contribution brésilienne mentionne que le pays « accueillerait favorablement » l’établissement d’un calendrier de sortie des énergies fossiles, sans toutefois s’engager à une telle sortie. `A noter : le Brésil figure parmi les 10 plus gros producteurs de pétrole et gaz, et son entreprise Petrobras figure parmi les plus gros développeurs de nouveaux projets fossiles (7).
Quels financements pour soutenir le plan climat brésilien. La NDC du Brésil mérite d’être saluée pour la clarté et l’exhaustivité avec lesquelles elle présente ses politiques, ses incitations financières et ses moyens de mise en œuvre. La NDC fait référence à divers plans nationaux et instruments financiers pouvant contribuer à atteindre les objectifs fixés. Cependant, certaines préoccupations subsistent car les financements ne sont pas liés à ou spécifiquement orientés vers des objectifs ambitieux de réduction des émissions et d’arrêt de la déforestation. Une partie des efforts serait financée par la mise en place du marché carbone, ce qui rend moins fiable l’atteinte des objectifs climat.
Le Canada : un plan climat fragile tant que les énergies fossiles restent la clé de voûte de l’économie (8)
Le 12 février 2025, le Canada publiait sa contribution nationale. Le Canada figure parmi 15 plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Son économie repose fortement sur les ressources naturelles, notamment les combustibles fossiles, les minéraux critiques et les forêts, ses revenus issus de l’extraction de ressources naturelles sont plus de 20 fois supérieurs à la moyenne du G7, et quatre fois plus élevés que ceux des États-Unis, ce qui rend essentielle l’avancée d’une transition juste, tant sur le plan national que mondial.
Le détail du plan canadien
Un objectif de réduction des émissions insuffisant. Dans sa contribution, le Canada vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 45 à 50% en dessous des niveaux de 2005 d’ici 2035. La fourchette basse ne permettrait pas au Canada d’atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2050 inscrit dans la loi depuis 2021 selon l’organisme consultatif pour la carboneutralité du gouvernement. Par ailleurs, le Canada n’est pas sur la bonne trajectoire pour atteindre son objectif 2030 (9) et c’est désormais le seul pays du G7 à ne pas avoir réduit ses émissions en dessous de ses niveaux de 1990,
Pas de plan de sortie des énergies fossiles. Le secteur du pétrole et du gaz représente 31 % des émissions en 2022). Pourtant, le Canada prévoit d’augmenter sa production de pétrole et de gaz. Le Canada ne prévoit pas non plus l’arrêt des nouvelles explorations pétrolières et gazières, ne contient aucun engagement assorti d’échéances précises, et se limite à promettre la suppression progressive de certaines (mais pas toutes) subventions inefficaces aux combustibles fossiles, conformément à l’engagement pris par le G20 en 2009.
Financements climat insuffisants pour les pays du sud. Les engagements financiers du Canada sont bien en-deçà de sa part juste de l’effort. En outre, la CDN ne s’engage pas explicitement à accroître le soutien à l’adaptation ou aux pertes et préjudices, donnant plutôt la priorité à l’atténuation, notamment dans les pays les plus émetteurs au détriment des pays les plus pauvres. Enfin, la CDN ne reconnaît pas la nécessité d’un financement climatique public et sous forme de dons, pourtant essentiel pour éviter une aggravation du surendettement dans de nombreux pays en développement.
Le Japon : le pays du soleil levant ne fait pas face à ses responsabilités historiques (10)
Le 18 février 2025, le Japon a publié son plan climat. En tant que puissance industrielle historique, aujourd’hui quatrième économie mondiale, et septième plus grand émetteur au monde (en 2021), le Japon a la responsabilité de mener des actions climatiques ambitieuses tant sur le plan national qu’international afin de prendre sa juste part de l’effort. Malheureusement, son objectif 2035 reste largement insuffisant et sans plan de sortie des énergies fossiles.
Le détail du plan japonais
Un objectif de réduction d’émissions insuffisant. Le Japon vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 60 % d’ici 2035 (par rapport aux niveaux de 2013) et -73% d’ici 2040 (échéance à laquelle il faudrait que les pays développés atteignent la neutralité carbone). Selon Climate Action Tracker, le nouvel objectif climat du Japon est bien en-deçà de l’objectif de -81% compatible avec une trajectoire 1,5°C (11).
De plus, les milliers de commentaires publics appelant à des objectifs de réduction plus ambitieux ont été ignorés. Malgré la réception de plus de 40 000 commentaires publics concernant le septième Plan stratégique de l’énergie, le Plan de lutte contre le réchauffement climatique et la Vision GX2040, dont la majorité appelait à plus d’ambition, en particulier sur l’objectif d’atténuation du Japon, les ministères de l’Environnement et de l’Industrie du Japon ont maintenu leurs objectifs initiaux peu ambitieux, suscitant des inquiétudes quant à l’inclusivité et la réactivité de leurs processus décisionnels.
Pas de plan de sortie des énergies fossiles. Malgré son engagement signé au G7 de fermer ses centrales à charbon d’ici et décarboner son mix énergétique d’ici 2035, le plan climat du Japon fait encore de la place au charbon à horizon 2040 et continuer d’encourager et subventionner ses centrales à charbon (et les technologies de capture et séquestration du carbone qui n’ont pas encore fait leurs preuves). En parallèle, le Japon mise de nouveau sur la production d’électricité nucléaire, et se fixe un objectif très peu ambitieux pour renforcer le déploiement des énergies renouvelables.
Soutien financier insuffisant aux pays en développement. Pour réellement respecter sa part équitable de l’effort, le Japon devrait s’engager à fournir un soutien financier massif pour les réductions d’émissions dans les pays en développement. Ni la NDC ni le Plan ne fournissent d’engagement clair en matière de financement climatique international. Historiquement, la majorité du financement climatique du Japon a été dédiée à l’atténuation au dépens de l’adaptation. Ce financement a principalement pris la forme de prêts plutôt que de subventions, ce qui réduit l’engagement financier réel du Japon et augmente la charge de la dette des pays bénéficiaires. Le Plan met fortement l’accent sur les marchés du carbone, notamment le Mécanisme de crédit conjoint et l’Article 6 de l’Accord de Paris — dans le cadre duquel le Japon a déjà signé 29 accords bilatéraux — ainsi que sur la mobilisation des financements privés.
Notes de bas de page :
[1] https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/resources/spm-headline-statements/ ; Climate action tracker : Les objectifs des NDC (en décembre 2023) sont probablement inférieurs à 2,7°C et ont 99,5 % de chances de dépasser 1,5°C. https://climateactiontracker.org/global/cat-thermometer/
[2] En 2023, le rapport Emissions Gap Report du Programme des Nations unies pour l’environnement avait préconisé de réduire de 42 % les émissions en 2030 pour rester sur la trajectoire de 1,5 °C.
[3] Source : Rapport IRENA, mars 2025 https://www.irena.org/News/pressreleases/2025/Mar/G20-plus-Countries-Hold-the-Key-to-the-Global-Renewable-Target-by-2030,
[4] Source : Bilan Mondial de la CCNUCC https://unfccc.int/sites/default/files/resource/cma2023_16a01F.pdf
[5] Source : ClimateWatch, Which countries have submitted a new NDC?https://www.climatewatchdata.org/ndc-tracker?ap3c=IGggrBUMk2q8GlgDAGggrBX-v0E8NMkX5SC7Ot-fzWUrsaRbHw
[6] CAN-I, NDC Anlaysis Brief, Brazil, https://climatenetwork.org/wp-content/uploads/2025/06/CAN-I-NDC-Brief-BRAZIL.pdf
[7] Source : la Global Oil and Gas Exit List https://gogel.org/
[8] CAN-I, NDC Analysis Brief, https://climatenetwork.org/wp-content/uploads/2025/03/CAN-I-NDC-Brief-CANADA.pdf
[10] CAN-I, NDC analysis Brief, Japan, https://climatenetwork.org/wp-content/uploads/2025/06/CAN-I-NDC-Brief-JAPAN.pdf
[11] Source de l’analyse : https://climateactiontracker.org/countries/japan/2035-ndc/
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