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Climat : passer à la vitesse supérieure pour tenir les promesses de la COP21

Alors que les 196 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques quittent leur réunion à Bonn, il est urgent qu’ils accélèrent la cadence et passent à l’action pour faire face à l’urgence climatique.

COP21
COP21 - Presidencia de la República Mexicana, CC BY 2.0

Réactions des membres du Réseau Action Climat, présents à Bonn pour la session de négociations :

  • « Les négociateurs ont tracé les grandes lignes de leur plan de travail pour mettre en œuvre l’Accord de Paris, mais cela ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C. La plupart des pays doivent encore ratifier l’Accord, et surtout, prendre les mesures politiques nécessaires au niveau national afin de tenir leurs engagements de la COP21 et accélérer l’action », estime Lucile Dufour, responsable des négociations climatiques au Réseau Action Climat.

  • « Cette accélération n’est possible que si les pays les plus pauvres reçoivent les moyens financiers nécessaires pour s’adapter aux conséquences croissantes des changements climatiques », déclare Armelle Le Comte, chargée des questions climat et énergie pour Oxfam France. « Les pays développés doivent tenir leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 en finalisant d’ici la COP22 une feuille de route claire et en s’engageant à combler le déficit de l’adaptation, toujours parent pauvre des financements climat. »

  • Les pays du G7 qui sont réunis en ce moment au Japon ont l’occasion de réaffirmer leur volonté de tenir les engagements de l’Accord de Paris. « Entre 2007 et 2015, les pays du G7 ont dépensé 42 milliards de dollars d’argent public pour soutenir à l’étranger l’industrie du charbon, énergie la plus émettrice de gaz à effet de serre. Les pays du G7 qui ne l’ont pas encore fait, le Japon en tête, doivent prendre l’engagement, lors de ce sommet, de cesser de financer cette énergie incompatible avec l’Accord de Paris. Le charbon ou le climat, les gouvernements doivent choisir », conclut Pascal Canfin, directeur général du WWF France.

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